Prière
La PRIERE est:
– rencontre personnelle avec Dieu, descente en ton coeur .
– respiration du cœur
– activité la plus naturelle et la plus importante des créatures
Elle sert à recevoir et répandre amour, salut et sainteté sur le monde.
1Th 5,17 « Priez sans cesse« : partout, à tout moment, quelles que soient notre humeur, les circonstances et les situations. Rencarts: aube-session (offre ta journée, décide d’aimer); dans les trajets; avant de dormir (remercie et demande pardon), seul(e), avec quelqu’un d’autre, en famille (Mt 18,20 « Quand 2 ou 3 sont réunis en mon nom, Je suis au milieu d’eux. »)…
De toutes les manières: vocales, mentales, cordiales (« prière pure »…)
Préparation :
1. attitude du corps. Signe de croix (en faisant attention à la signification, cliquer ici).
Si cela aide ton attention, ferme les yeux.
2. silence intérieur (orienter les distractions ou pensées vers la prière)
3. appelle l’Esprit Saint, et l’aide des saints.
4. écoute/lis et médite la Parole de Dieu (seule source de la prière véritable): se représenter Dieu = le rendre présent.
7 formes :
– Prière spontanée, conversation d’amitié avec Dieu
– Prière du cœur: répéter une phrase de la Bible ou une courte prière qui t’a touché, jusqu’à ce que tout ton être prie. Par exemple: « Seigneur Jésus, aie miséricorde de moi, pécheur »; « Jésus je t’aime-Tu m’aimes »…, en rythme avec ta respiration.
Forme particulière: le chapelet = prier Jésus avec Marie, d’après les paroles de l’évangile: (1 Credo, 1 NP, 3 RtM, 1 Gloria – 5 * (NP, 10 RtM, 1 Gloria))
– Demande
C’est une forme de grande valeur car elle manifeste notre confiance en Dieu.
Dieu est un Père qui donne et donne tout. Il n’y a donc aucune condition à l’exaucement, mais l’Ecriture indique 4 dispositions de notre part pour recevoir une grâce:
* prier avec persévérance (Cf. la veuve importune, Lc 18)
* prier à plusieurs (Mt 18,19)
* ordonner la demande au salut des âmes (Jn 14,13 Tout ce que vous demanderez en mon Nom, je le ferai. -Son Nom est Yeshuah = « le Seigneur sauve »)
* la conformité de la demande avec l’Evangile (Jn 5,30: la volonté du Père), c’est-à-dire finalement la sainte « indifférence » ou le détachement.
– Action de grâce (attire la grâce) pour toutes les circonstances de ta vie.
– Louange: happy-culteur (cf. Ps 19,11)
Reconnaître Dieu, ton Créateur, ton Seigneur, ton Sauveur, ton Roi, ton origine et ton but, la source de toute beauté, et le lui dire.
Forme particulière: le chant en langue. Prière de l’enfant s’adressant à son Père du ciel.
– Oraison: coeur à coeur, communiquer sans paroles avec Dieu; ton cœur gémit se livre à Lui et reçoit tout de Lui.
Formes particulières:
* Vénération d’icône: échange de regards.
* Adoration eucharistique: face à face. Ne pas lâcher le bon Dieu qu’Il ne m’ait béni (Gn 32,27), avant de l’avoir rencontré et reçu la joie. Sois adora-tueur
– Messe: la plus belle offrande qu’on puisse faire à Dieu.
4 trucs pour se rappeler la prière :
– dizainier autour du doigt ou du poignet
– chapelet à la main, à ton porte-clef… (fais-le bénir par un prêtre)
– images (ou une parole de Dieu) en face de ton bureau, sur tes murs, sur ta porte, en face de ton oreiller
– alarmes fixes de téléphone ou montre connectée (par exemple à 15h, l’heure de la miséricorde…)
9 obstacles à la prière :
– les péchés personnels sans repentir et sans pardon reçu. Ils tendent à étouffer la grâce, donc à diminuer la ferveur et empêcher l’action en nous de l’Esprit.
– le remords ou sentiment de culpabilité (qui n’est pas l’authentique conscience de culpabilité), faisant injustement désespérer de soi-même et de Dieu.
– l’anxiété, ou sentiment diffus d’inquiétude consenti voire entretenu, qui empêche la Paix de Dieu de demeurer.
– l’ignorance de la Parole de Dieu, qui empêche simplement le dialogue de la prière et prive de nourriture toute notre vie spirituelle.
– l’activisme, ou multiplicité des occupations dévorant tout le temps qui revient à Dieu.
– la recherche excessive des consolations des sens: quand on est gavé, même la soif de Dieu disparaît.
– l’excessive curiosité des sens et de l’esprit, qui sont de vaines occupations prenant la place de la recherche de Dieu: ces distractions flattant volontairement les sens ou les pensées par toute sorte de raisonnements.
– l’insuffisance de la pratique religieuse: sans habitude de prière, l’esprit de dévotion se contracte, perd goût et dépérit.
– Les fausses excuses:
* la prière serait inutile (effectivement, si l’on s’en tient à nos critères habituels d’efficacité, d’un point de vue seulement humain, prier serait perdre son temps. C’est la grande question que posent les moines et les moniales au monde: à quoi servent ces hommes et ces femmes dont la vie se consume dans la prière? Dans une logique de productivité et non d’amoure, ces vies données apparaissent aux yeux de beaucoup comme des vies gâchées. Ce qui est le plus « inutile » est aussi le plus précieux: câliner un enfant, embrasser son épouse ou son époux, contempler un beau paysage… : inutile, mais fondamentalement indispensable.
* je ne sais pas prier: c’est vrai, mais pas suffisant: on apprend en pratiquant
* je n’ai pas le temps: il s’agit d’un choix de priorité: l’urgent (matériel) ou l’important (éternel)
* il suffirait de travailler tout en priant: sans rendez-vous spécial, n’importe quelle relation d’amour disparaît
Textes:
Tu veux du matos spi (Ecriture et Tradition)? Clique sur: <doc112|center>
Prière de libération
Prières de l’élève et de l’étudiant pour l’année scolaire
Tu veux prier avec des prières éprouvées par les siècles? <doc75|center>