Scientifiques chrétiens
Foi et Raison authentiques ne peuvent se contredire puisqu’elles ont le même auteur qui est Dieu, dont un des noms révélés dès le prologue de l’évangile de Jean est le Logos: la pensée éternelle.
Les universités ont été fondées par l’Eglise (Moyen Orient, Europe occidentale, « nouveaux continents ») et encore aujourd’huila grande majorité des brevets scientifiques est déposée dans les pays de culture judéo-chrétienne. 30% des prix scientifiques dans le monde sont attribués à des Juifs, qui ne représentent pourtant que 0,5% de la population mondiale. L’Eglise a fondé de nombreuses grandes bibliothèques et d’innombrables écoles.
Voici la liste des principaux scientifiques chrétiens de l’histoire, montrant que Foi et Raison sont complémentaires et se fécondent mutuellement pour le bien de l’humanité entière.
– Chrétiens syriaques de Perse, Mésopotamie et Syrie: médecins (St Luc l’évangéliste; Marouta évêque de Maipherkat au IVè s, Serge de Reschaina au VIè s, Barhebraeus au XIIIè, Honein ibn Ishak), fondateurs de grandes écoles (Gundashipur, Bagdad, Alep…); astronomes, cosmographes, géographes, histoires naturelles (Jésubokt métropolitain de Perse vers 800), mathématiciens (Sévère bar Schakako, XIIIè s)…
– les écoles monastiques latines ont enseigné l’arithmétique, inventé les géométries non-euclidiennes, développé l’astronomie (disciplines du quadrivium chez Saint Boèce 470-524; Saint Bède le Vénérable 672-735 Gerbert d’Aurillac écolâtre puis pape Sylvestre II945-1003).
Saint Bertaire, abbé du Mont-Cassin 810- 22 oct 883 était un médecin renommé, et les écoles monastiques de médecine on fleuri dès le IXè s à Fulda, puis Montpellier, Paris, Oxford, Bologne.
– Sainte Hildegarde de Bingen, 1098-1179, abbesse bénédictine, médecin, docteur de l’Eglise.
– Roger Bacon, 1214-1294, prêtre anglais,un des fondateurs de la méthode scientifique expérimentale, et en particulier de l’optique et de la chimie minérale
– chanoine Copernic 1473-1543, ecclésiastique catholique, il dédia au pape son livre sur la théorie héliocentrique. Violemment condamné par les fondateurs du protestantisme Luther et Melanchton antihéliocentristes, qui attaquèrent aussi pour cette raison le luthérien Jean Kepler 1571-1630.
– Grégoire XIII, pape, 1502-1585, promulgateur en 1582 du calendrier scientifique que le monde entier utilise aujourd’hui (calendrier dit grégorien), collabora avec les plus grands astronomes et mathématiciens de son temps.
– Matteo Ricci 1552-1610, jésuite astronome et sinologue, en voie de béatification.
– Benedetto Castelli, 1577- 1643 bénédictin physicien et mathématicien disciple de Galilée.
– Athanasius Kircher sj 1601-1680, de Fulda, mathématicien, physicien et orientaliste.
– Jean-Félix Picard 1620-1682, prêtre et astronome français né à La Flèche dans la Sarthe. Il est le premier à calculer le rayon de la Terre de façon précise (il mesure un degré de latitude par triangulation le long du méridien de Paris; ses résultats sont de 111 à 112 km pour un degré de latitude, donc un rayon terrestre de 6 372 km, quasiment exact).
– Blaise Pascal 1623-1662, mathématicien, physicien et théologien.
– Bhx Niels Steensen, évêque, 1638-5 déc. 1686 (Nicolas Stenone), fondateur de la paléontologie, de la géologie et de la cristallographie. Né à Copenhague dans une famille de pieux luthériens. Homme de science, il écrivit ses « Démonstrations anatomiques » où il montre que la dignité du corps, quand elle est assumée, permet d’atteindre la dignité de l’âme et tous deux ensemble d’atteindre la connaissance de leur Auteur, Dieu. Converti au catholicisme à Florence, il devient prêtre en 1675, puis évêque, envoyé par le pape comme vicaire apostolique des missions du Nord: il parcourt l’Europe germanique, Hanovre, Munster, Paderborn, Hambourg, pour annoncer sa foi. Il meurt en Allemagne à Schwerin. Béatifié en 1988. « Le véritable but de l’anatomie est de permettre aux observateurs, à travers le chef-d’oeuvre qu’est le corps, d’atteindre à la dignité de l’âme et, grâce à leurs merveilles à tous deux, d’accéder à la connaissance et à l’amour de leur Auteur. »
– Jean Mabillon 1632-1707, bénédictin paléographe: « La charité doit être le principe et la fin de toute science, et de toutes nos connaissances ». « Dieu veuille que ce soit le travail du cœur, de la charité et de l’amour de la vérité ».
– Giovanni Domenico Cassini 1625-1712, astronome et ingénieur, collaborateur des papes et premier d’une longue dynastie scientifique.
– Isaac Newton1642-1727, philosophe, mathématicien, physicien, astronome et théologien.
– Bernard de Montfaucon, 1655-1741, bénédictin paléographe et archéologue.
– abbé Jean-Jacques Barthélemy, 1716-1795, écrivain et orientaliste français qui consacra sa vie à l’étude de l’Antiquité et dont l’œuvre exerça une influence profonde sur la littérature du XIXe siècle. Ses études en langues orientales (arabe, syriaque, hébreu) et en théologie le conduisirent à s’intéresser à l’archéologie paléochrétienne. Barthélémy entra au séminaire mais renonça vite à la prêtrise. En 1744, il fut nommé assistant auprès du conservateur de la collection royale des Médailles. En 1755, il fut invité en Italie par l’ambassadeur de France à Rome, le futur duc de Choiseul; il y entreprit des recherches et commença la rédaction de son Voyage du jeune Anacharsis en Grèce vers le milieu du IVe siècle BC (1788), qui, à part des traités d’archéologie et de numismatique, constitue son œuvre unique. Dans ce roman didactique, accompagné de tables chronologiques, il relate le voyage d’un jeune Scythe en Grèce et évoque de façon très documentée la vie quotidienne de l’époque en précisant les sources de la narration, après avoir retracé l’histoire grecque dans l’introduction. Son succès fut immédiat et durable (réédité six fois avant la fin du siècle), et lui valut d’entrer à l’Académie française en 1789. La même année, il fut destitué de ses charges. Emprisonné en 1793 puis libéré par la Convention nationale, il réintégra sa fonction de conservateur des Médailles et continua ses recherches sur l’Antiquité jusqu’à sa mort.
– Maria Gaetana Agnesi 1718-1799, mathématicienne.
– Lazzaro Spallanzani 1729-1799, jésuite biologiste et géologue.
– abbé de l’Epée 1712 Versailles-1789 Paris, inventeur du langage des signes pour les personnes sourdes.
-Jean Baptiste de Belloy 1709-1808, cardinal archevêque de Paris, inventeur du principe de percolation et de la machine a café.
– abbé René Just Haüy, 1743-1822, minéralogiste français, né à Saint-Just-en-Chaussée (Picardie), a posé les bases de la cristallographie moderne. Il émit la théorie selon laquelle le cristal est composé de très petites unités identiques, et que la disposition des facettes d’un cristal selon des angles différents explique les différences observées dans ses propriétés. Ordonné prêtre, Haüy devint botaniste et plus tard cristallographe. Pendant la Révolution française, il faillit être guillotiné en tant que contre-révolutionnaire présumé, mais eut par la suite, sous Napoléon Ier, une éminente carrière.
– René Laennec 1781-1826, médecin inventeur du stéthoscope et auteur de découvertes importantes sur la péritonite, la cirrhose, le mélanome, les métastases pulmonaires et la tuberculose, fervent catholique engagé dans les soins pour les pauvres.
– Alessandro Volta 1745-1827, physicien théoricien de l’électricité et inventeur de la pile, catéchiste et participant quotidien à la messe. « Après avoir de façon très approfondie et très rationnelle étudié le pour et le contre de la religion, je pense que la probabilité de la Foi chrétienne est telle, qu’à moins d’être atteint par la perversion ou bien la passion, tout esprit devrait accueillir cette Foi et l’aimer… J’ai certes souvent péché, mais par la miséricorde de Dieu, ma Foi catholique n’a jamais flanché » (~epist. 5).
– André-Marie Ampère, 1775-1836, mathématicien et physicien définissant les bases de l’électronique. « Que Dieu est grand! Que Dieu est grand et que notre savoir n’est rien! ». Membre des cercles intellectuels catholiques et hôte du Bienheureux Frédéric Ozanam.
– Carl Friedrich Gauss, 1777-1855, a étudié et enseigné dans cette forge de la pensée scientifique que fut l’université de Göttingen, en Allemagne. Du génial mathématicien (pour beaucoup, le plus grand des temps modernes), qui vécut à cheval entre le XVIIIe et le XIXe siècle, on sait qu’il avait une conviction claire: « Il y a dans ce monde une joie de l’esprit qui trouve sa satisfaction dans la science, et une joie du cœur qui s’exprime surtout dans les efforts de l’homme pour éclairer les préoccupations et les fardeauxde l’autre. Mais si le plan de l’Etre Suprême est de créer des êtres sur des planètes distinctes et leur assigner, pour son plaisir, quatre-vingt ou quatre-vingt-dix années d’existence, ce serait en vérité un plan cruel. Si l’âme vit 80 ou 80 millions d’années et qu’ensuite elle doit mourir un jour, alors cette durée de vie n’est qu’un simple délai de grâce avant l’échafaud. Elle ne compterait pour rien. Il faut en conclure qu’à côté de ce monde matériel, il doit en exister un autre purement spirituel… ».
« Cette conviction divine, commente son ami, collègue et biographe Wolfgang Sartorius von Waltershausen – a été une nourriture pour son esprit jusqu’à cette nuit silencieuse pendant laquelle ses yeux se fermèrent… ». Il voyait dans les mathématiques un instrument pour lire le plan divin de la Création, mais il n’en connaissait pas moins les limites du savoir humain. Sartorius, toujours lui, raconte qu’un jour, il l’entendit affirmer: « pour moi, c’est la même chose que Saturne possède 5 ou 7 lunes. Il y a quelque chose de plus élevé que ça au monde ». Un autre biographe, Dunnigton, recueille une autre phrase de Gauss: « Il y a des problèmes à la solution desquels j’attacherais une valeur infiniment supérieure qu’à ceux des mathématiques, par exemple concernant l’éthique, ou notre relation à Dieu, notre destin et notre futur ; mais leur solution va bien au-delà de nous, et complètement en dehors du domaine de compétence de la science ». C’est pourquoi il lisait l’Evangile chaque nuit. Un exemple de foi et de science qui non seulement se correspondent, mais se complètent et se soutiennent mutuellement.
– Michael Faraday 1791-1869, diacre et doyen, chimiste, découvreur du benzène, induction électromagnétique.
– Angelo Secchi, prêtre jésuite, 1818-1878, un des plus grands astronomes du 19e siècle.
– Gregor Johann Mendel, 1822-1884, moine catholique, père de la génétique moderne, botaniste autrichien, découvrit les lois de l’hérédité et de la génétique mendélienne.
– Francesco Faà di Bruno, 1825-1888, Turin, mathématicien: dérivées d’ordre supérieur d’une fonction composée.
– Louis Pasteur 1822-1895, mathématicien, chimiste, pionnier de la microbiologie: « Un peu de science éloigne de Dieu, beaucoup y ramène ». Catholique pratiquant le chapelet (Vallery-Radot, 1994)
– Clément Rodier, 1839-1984, prêtre missionnaire, inventeur par greffe et pollinisation de la clémentine.
– Lord Kelvin 1824-1907 (William Thomson), irlandais anglican: 1ère et 2de lois de la thermodynamique, précurseur de la théorie de la relativité.
– Giuseppe Mercalli, 1850-1914, prêtre, volcanologue et sismologue, inventeur entre autres d’une échelle de mesure toujours employée pour la mesure et la prévention des effets mécaniques des séismes.
– Franz Brentano, 1838-1917, philosophe et psychologue allemand (neveu du poète Clemens Brentano), à l’origine de la psychologie comme science descriptive.
– Max Planck, Nobel de physique 1858-1947: Nulle part contradiction entre Dieu et la science; ils ne s’excluent pas comme certains le pensent ou le redoutent, mais se complètent et se présupposent mutuellement.
– Saint Giuseppe Moscati, 1880-1927, médecin inventeur des techniques de prévention du choléra et pionnier du traitement du diabète par l’insuline.
– August Musger 1868-1929, prêtre et physicien autrichien, inventeur du cinématographe « à compensation de mouvement d’image » (caméra à réglage de vitesse, permettant le ralenti et l’accéléré).
– Manuel António Gomes, 1868-1933, prêtre mathématicien et physicien portugais, inventeur des fours solaires.
– Robert Millikan, 1868-1953, américain Nobel de physique: « Je peux affirmer catégoriquement que l’incroyance est dépourvue de tout fondement scientifique. J’estime qu’il n’existe aucune contradiction entre la foi et la science. »
– abbé Henri Breuil, 1877-1961, « pape » de la préhistoire, apport essentiel que ses nombreuses découvertes et ses publications constituent pour cette discipline. Né à Mortain dans la Manche, il participa en 1896 à la fouille du gisement de Campigny, en Seine-Maritime; il rencontra l’année suivante Édouard Piette, qui lui fit découvrir l’art mobilier paléolithique issu de ses propres fouilles, notamment à Brassempouy. Il fut ordonné prêtre en 1900; l’année suivante, il prit part à la découverte des grottes ornées de Font-de-Gaume et des Combarelles, dont il exécuta les relevés, de même qu’à Altamira, en Espagne (1902). En 1940, il fut le premier préhistorien à pénétrer dans la grotte de Lascaux. Son intérêt pour l’art paléolithique domine toute son œuvre, composée de plus de cinq cents publications; son ouvrage Quatre Cents Siècles d’art pariétal, paru en 1952, dans lequel il dresse un panorama de l’art préhistorique franco-cantabrique, reste une contribution fondamentale pour la connaissance de la préhistoire. Nommé professeur à l’Institut de paléontologie humaine en 1910, il devint en 1929 titulaire de la première chaire de préhistoire au Collège de France puis membre de l’Institut de France en 1938. Ses connaissances et sa notoriété l’amenèrent à parcourir le monde: l’Europe principalement, mais aussi la Chine, l’Éthiopie, la Somalie et l’Afrique du Sud.
– abbé Georges Lemaître 1894-1966: inventeur de la théorie du Big Bang (1930s) et de l’expansion de l’univers, belge, premier secrétaire de l’Académie pontificale des sciences (Pie XI). Il pense un commencement de l’univers, contre Einstein qui là se trompait.
– Enrico Medi 1911-1974, astrophysicien de premier plan dont la cause de béatification a été introduite, et qui écrivait: « Oh, vous mystérieuses galaxies…, je vous vois, je vous calcule, je vous entends, je vous étudie, je vous découvre, je vous pénètre et je vous recueille. De vous, je prends la lumière et j’en fais de la science, je prends le mouvement et j’en fais de la sagesse, je prends le miroitement des couleurs et j’en fais de la poésie; je vous prends vous, étoiles, entre mes mains, et tremblant dans l’unité de mon être, je vous élève au-dessus de vous-mêmes, et en prière je vous présente au Créateur, que seulement à travers moi, vous étoiles, vous pouvez adorer » (Le opere. Inno alla creazione).
– Professeur Jérôme Lejeune, 1926-1994, généticien.
– Pierre Kaelin 1913-1995, prêtre suisse, inventeur de la synchronisation des enregistrements audio, du répondeur téléphonique et du vote électronique.
– p.Angelo Serra 1919-2012: généticien (y trouve Dieu): contre les présupposés philosophiques et théologiques, et les préjugés utilitaristes. Le respect de l’homme à tous les stades de la vie n’est pas une limite mais une ressource pour le progrès.
– da Vinci (1452-1519), Marconi (1874-1974), Einstein (même si on trouve certaines citations agnostiques car il se cherchait), Dobjansky (1900-1975),… aussi croyants explicites
– Werner Heisenberg 1901-1976, Nobel allemand de Physique nucléaire dès 1932: « La première gorgée dans le calice des sciences de la nature rend athée; mais au fond de la coupe, il y a Dieu qui attend. »
– Allan Sandage, 1926-2010, astronome américain, calcule l’expansion de l »univers et découvre les quasars. Agnostique d’origine juive, il se convertit dans les années 1980 au christianisme: « Le monde est trop complexe dans toutes ses composantes et ses interconnexions pour être uniquement le fruit du hasard…. Sans Dieu rien ne fait sens… sans la Foi, il n’y a pas de signification. »
– p.Roberto Busa, 1913-2011, jésuite, inventeur avec IBM de l’hypertexte.
– Charles Townes, 1915-2015, Nobel de physique, inventeur du laser. « Je ressens fortement la présence et les actions d’un Etre créateur qui va au-delà de moi-même, mais qui est toujours proche… l’intelligence a eu quelque chose à voir avec la création des lois de l’univers. »
– Walter Thirring, (1927-) physicien autrichien.
– Antonino Zichichi (Trapani 1929-) physicien nucléaire.
– Yves Coppens (1934-), paléontologue codécouvreur de Lucy; membre de l’Académie pontificale des sciences.
– Xavier le Pichon (1937-), océanographe, théoricien de la tectonique des plaques (version moderne de la dérive des continents).
– Laurent Lafforgue (1966-) mathématicien à l’Institut des hautes études scientifiques (IHES) et Médaille Fields 2002.
Voir aussi: 244 priest-scientists