Titres mariaux
Ces titres ont leur origine dans l’Ecriture et la tradition de l’Eglise. Ils ne sont pas des surnoms mais des invocations exprimant une qualité (charisme spirituel) de la personne nommée, et la dévotion de ceux qui l’emploient avec sincérité:
Jacques de Saroug 451-521:
Arche d’Alliance (aroono dâqyomo)
Arche pleine de Mystères (aroono imle rozê)
Arche pleine de Feu (qibuto imalyo nuro)
Source de Lumière qui ôte les ténèbres du monde
Arche des Ecritures (qibutho malâth safre)
Deuxième Ciel (‘amâyo d’tarthen)
Palais brillant (bîrtho p’ytho)
Temple pur (nawso dakyo) dans lequel le Roi a habité
Char céleste (markabto dashmâyono)
Nouveau puits (bíró hdtho)
Tabernacle (sekintho)
Nuée du Mont Sinaï (enono ‘al tursinai)
Porte close (thar’o dâhîd)
Lettre scellée (egartho htymto), dans laquelle le secret du Père fut écrit
Terre non labourée (ar’o dlo ethpallaâth) qui produit du blé
Vigne non émondée (sâtho lo kashuh ) qui produit le raisin
Terre assoiffée (ar’o tsahîtho)
de laquelle germe une Toison de Gédéon (geztho d’Gideôn)
sur laquelle la Rosée est descendue
Ville forte (mdîtho thuqpo)
Seconde Eve (hawa d’tharthen)
Vaisseau du Trésor (elfo d’ gâze)
Jarre neuve d’Elisée (quqtho hdtho d’Elisha; cf. 2R 2,20)
Mère de Dieu (concile d’Ephèse 431),
Notre Dame, Mère de miséricorde (Odilon de Cluny),
Mère du coupable et mère du Juge,
Avocate/consolatrice,
Cause du Salut (Irénée),
Agnelle [qui nous donnera l’Agneau] (Méliton de Sarde),
Candélabre aux sept lampes,
Gloire du sacerdoce,
Vigne fleurie et parfumée d’où coulera le vin nouveau (Ephrem),
Réconciliation de Dieu avec les hommes,
Hôpital des pécheurs (Basile de Césarée),
Coffret des béatitudes (Ambroise),
Vitrail de Dieu (Cf. Jean Chrysostome),
Trône de Dieu (Cyrille d’Alexandrie),
Sceptre de la foi orthodoxe,
Trésor sacré de tout l’univers
Rivière des aromates de l’Esprit (Jean Damascène)
Coupe qui recueille et déverse miséricorde, salut, vie et joie (André de Crète),
Caution des captifs (Germain de Constantinople),
Mère de la grâce,
Remède qui procure le repentir,
Magistère de patience,
fin de nos misères,
porte du paradis,
gloire et honneur du Créateur,
louange et joie des anges (Adam de Perseigne),
Mère du Pardon,
fleuve de Paix et de grâce (Ildephonse de Tolède),
Amphore de la manne (Néophyte le Reclus),
Toi qui remplis le ciel et vides l’enfer (Bernard de Clairvaux),
Immaculée (Ct 4,7 ; 5,2),
Ruche produisant le miel du Verbe (Marie à ste Brigitte),
Olivier de Miséricorde (Gertrude d’Helfta),
Paradis de Dieu,
sanctuaire et repos de la sainte Trinité (Louis-Marie Grignion de Montfort),
Trône de la Sagesse (Pierre Damien)
Tradition grecque:
Secours des Chrétiens toujours exaucée (Prostasia tôn Christianôn akataischunte)
Auxiliatrice (de Dieu et des hommes. Cf. Jean Chrysostome: Boeteia)
Médiatrice permanente auprès du Créateur (Mesiteia pros tên poiêtên ametathete)
Toute sainte (Panagia)
Toute Immaculée (Panachrantos)
Porteuse de la Bonne Nouvelle (Evangelistria)
Qui délivre du poison (Pharmakolytria)
Qui délivre de la peine (Ponolytria)
Invincible stratège (Hypermachos Strategos)
Donnant la victoire (Nikopoia)
Grande grâce (Megalo Chare)
Guérissante (Giatrisa)
Sainte protection (Agia Skepe)
Plus vaste que les cieux (Plantutera tôn Ouranôn)
Qui conduit sur le chemin (Odigitria)
Espérance certaine (Bebaia Elpis)
Suppliante (Deomene)
Source de la myrrhe (Myrobletissa)
Fontaine accueillant la Vie (Zôodochos pêge)
Nectaire d’Egine 1846-1920 (extraits)
Ô Vierge Pure, Souveraine, Immaculée et Mère de Dieu (Αγνή Παρθένε Δέσποινα, Άχραντε Θεοτόκε)
Plus élevée que les cieux, plus brillante que le soleil (Υψηλοτέρα Ουρανών, ακτίνων λαμπροτέρα)
Plus splendide que les cieux, plus pure que la lumière (Εκλαμπροτέρα ουρανών φωτός καθαροτέρα)
Plus sainte que les multitudes des armées célestes (Των Ουρανίων στρατιών πασών αγιωτέρα)
Plus vénérable que les Chérubins et combien plus glorieuse (Τιμιώτερα Χερουβείμ υπερενδοξοτέρα)
que les Séraphins incorporels, plus élevée que les Trônes (Των ασωμάτων Σεραφείμ των Θρόνων υπερτέρα)
Port du Salut (λιμήν της σωτηρίας)
Fleur d’incorruptibilité (άνθος της αφθαρσίας)
Paradis de joie de l’éternelle vie (Παράδεισε τρυφής, ζωής τε αιωνίας)
Source d’immortalité (πηγή αθανασίας)
Je te prie, ô Souveraine, je t’invoque maintenant,
Je te prie, ô Reine du monde, j’implore Ta grâce,
Avec ferveur je te supplie, ô Temple sanctifié (Ναέ ηγιασμένε),
Secours-moi, délivre-moi de celui qui me fait la guerre,
Et fais de moi un héritier de la Vie éternelle!
Litanies:
Miroir de la sainteté, de la justice, du soleil de Dieu
Tour d’Ivoire, Maison d’or, Palais du Roi
Tabernacle de la présence et des grâces de Dieu
Calice
Cénacle
Jardin magnifique du Seigneur
Rose mystique (Cf. Ct 2,1; rosaces des vitraux)
Fontaine scellée de la grâce
Buisson ardent de la théophanie définitive
Porteuse de celui qui porte tout
Créature qui a enfanté son Créateur
Arche de l’alliance nouvelle
Arc sur les nuées du ciel,
Céleste colombe (cf. Alphonse de Liguori),
Etoile annonciatrice du soleil levant
Aurore du jour véritable, du salut ( =imminence)
Eclat de la lumière sans couchant
Rayonnement du soleil véritable
Flambeau portant la lumière inaccessible,
et qu’on ne peut jamais éteindre
Icône vivante du Seigneur
Sourire de Dieu
Soulagement
Refuge dans l’épreuve
Porte du Temple (Ez 44,11), du ciel (Gn 28:12 songe de Jacob);
clef du Royaume (Christ est la porte Jn 10,7)
Montagne inaccessible aux pensées des hommes
Abîme impénétrable même aux anges
Echelle par qui Dieu descendit du ciel, et par qui les hommes y sont hissés
Pont entre le ciel et la terre
Joie en qui exultent toutes les générations avec le Fils
Mère à la fois du Pasteur, de l’agneau et du troupeau; et bergerie
Table d’or (pour le sacrifice du Christ prêtre et victime)