Martyrs d’aujourd’hui


 
 

Martyrs chrétiens actuels


Shahbaz Bhatti, ministre des minorités du Pakistan, tué d’une rafale de kalashnikov le 2 mars 2011 à l »âge de 42 ans.
Testament:
« De hautes responsabilités au gouvernement m’ont été proposées et on m’a demandé d’abandonner ma bataille, mais j’ai toujours refusé, même si je sais que je risque ma vie. Ma réponse a toujours été la même : « Non, moi je veux servir Jésus en tant qu’homme du peuple ».

Cette dévotion me rend heureux. Je ne cherche pas la popularité, je ne veux pas de positions de pouvoir. Je veux seulement une place aux pieds de Jésus. Je veux que ma vie, mon caractère, mes actions parlent pour moi et disent que je suis en train de suivre Jésus-Christ. Ce désir est si fort en moi que je me considérerai comme un privilégié si – dans mon effort et dans cette bataille qui est la mienne pour aider les nécessiteux, les pauvres, les chrétiens persécutés du Pakistan – Jésus voulait accepter le sacrifice de ma vie. Je veux vivre pour le Christ et pour Lui je veux mourir. Je ne ressens aucune peur dans ce pays.
À de nombreuses reprises, les extrémistes ont tenté de me tuer et de m’emprisonner ; ils m’ont menacé, poursuivi et ont terrorisé ma famille. Les extrémistes, il y a quelques années, ont même demandé à mes parents, à ma mère et à mon père, de me dissuader de continuer ma mission d’aide aux chrétiens et aux nécessiteux, autrement ils m’auraient perdu. Mais mon père m’a toujours encouragé. Moi, je dis que tant que je vivrai, jusqu’à mon dernier soupir, je continuerai à servir Jésus et cette pauvre humanité souffrante, les chrétiens, les nécessiteux, les pauvres.

Je veux vous dire que je trouve beaucoup d’inspiration dans la Bible et dans la vie de Jésus-Christ. Plus je lis le Nouveau et l’Ancien Testament, les versets de la Bible et la parole du Seigneur et plus ma force et ma détermination sont renforcées. Lorsque je réfléchis sur le fait que Jésus a tout sacrifié, que Dieu a envoyé Son Fils pour notre rédemption et notre salut, je me demande comment je pourrais suivre le chemin du Calvaire. Notre Seigneur a dit : « Prends ta croix et suis-moi ». Les passages que j’aime le plus dans la Bible sont ceux qui disent : J’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !». Ainsi, lorsque je vois des personnes pauvres et dans le besoin, je pense que c’est Jésus qui vient à ma rencontre sous leurs traits.

Pour cette raison, j’essaie toujours avec mes collègues d’aider et d’assister ceux qui en ont besoin, les affamés, les assoiffés. »

* Shahbaz Bhatti, (Cristiani in Pakistan. Nelle prove la speranza.[Chrétiens au Pakistan. Dans les épreuves, l’espérance ] ), Marcianum Press, Venezia 2008 (pp. 39-43)

Ayant reçu de nombreuses menaces de mort, il avait demandé en vain une voiture blindée. Son frère a témoigné: « Je lui ai dit de quitter le pays mais il n’a pas voulu, disant qu’il ne craignait pas la mort et qu’il était prêt à se sacrifier pour la cause [des opprimés] ».
Il disait vouloir envoyer « un message d’espoir aux gens qui sont en proie à la déception, à la désillusion et au désespoir  ». et: «  Je veux partager avec vous ma foi en Jésus-Christ, qui a donné sa vie pour nous. Je connais le sens du mot croix  et je le suis jusqu’à la croix ».
Cal Tauran: « Son testament spirituel est – selon moi – à la hauteur d’un texte d’un des Pères de l’Eglise.
La dernière fois que nous nous sommes rencontrés, il m’a dit : ‘Je sais que je mourrai assassiné, mais je donne ma vie comme témoin pour Jésus et pour le dialogue interreligieux’.
Shahbaz Bhatti n’a « jamais eu une parole haineuse, jamais. Il avait assimilé l’Evangile de manière éminente ! », a enfin affirmé le cardinal Tauran. « Nous sommes tous petits face à ce grand exemple. Un homme de 42 ans – très jeune – qui vivait un peu comme un consacré sans l’être. J’ai été très impressionné parce que l’on percevait l’intensité de sa vie intérieure ».


Laïcs et clercs catholiques tués dans leur ministère, entre 1990 et 2010




* Rwanda
Il faut évidemment ajouter à ce tableau tous ceux qui ont donné leur vie au Christ et à leur prochain sans que cela soit connu, et tous ceux qu’on persécute jour après jour à cause de leur Foi.
Détails biographiques sur www.fides.org



Anne Lorraine Schmitt, 23 ans, martyre de la pureté en 2007
Enciellement d’Anne-Lorraine : une coeur de reine pour le Roi des rois
Anne Lorraine, aînée de 5 enfants, était partie rejoindre les siens pour vivre, en famille, la Messe, dimanche 25 novembre.
Elle ne savait pas qu’était venue l’Heure pour elle, d’être intimement unie à Jésus dans sa Passion et sa Gloire. Elle était toujours prête, car prête au quotidien, dans son travail, ses études, ses relations avec les autres, son service de Cheftaine. Elle devait se retrouver avec d’autres journalistes lundi 26 novembre, avec un Evêque, pour réfléchir comment être et vivre mieux comme catholique dans son métier.
Elle s’est trouvée seule, comme Jésus, vulnérable à la Croix. Seule sur son Chemin de Croix. Non, pas seule : la Vierge Marie était auprès d’elle. Vulnérable, mais remplie de la liberté intérieure, de la force que Dieu donne à ses amis, quand l’Heure vient. ‘Pouvez-vous boire à la coupe que je vais boire?’ demande Jésus à ses Apôtres. Non, sur nos propres forces, nous ne le pouvons pas.
Seule face à la haine !
Brusquement, sauvagement, Le Mal s’est alors déchaîné contre elle. ‘Ne craignez pas ceux qui tuent le corps, craignez plutôt ceux qui tuent l’âme’, dit Jésus.
Anne-Lorraine est étroitement unie à Jésus, dans sa Passion. Une attaque frontale du démon en face d’une petite reine : son agresseur ne supportait pas la Lumière qui brillait sur son visage, celle de la Gloire de Dieu qui s’ouvrait à elle et pour elle, allait l’envelopper et la ravir aux siens, comme en 1902, une adolescente de 12 ans, Maria Goretti, son corps transpercé de coups de [tournevis].
Le corps d’Anne Lorraine, cette petite reine, ressemble tellement au Corps de Jésus : il n’est que plaies et sang qui coule. Du sang innocent !
Elle a gardé son coeur de reine pour la Reine des martyrs. Son coeur et son corps, pour le Roi des Rois. Elle n’a pas voulu trahir cette amitié avec son Roi en cette Solennité du Christ-Roi de l’Univers.
La voilà maintenant invité aux Noces de l’Agneau. Elle a lavé son vêtement blanc, lui donnant de l’éclat et un jaillissement, dans le sang du martyre. Du martyre de la pureté.
Son enciellement aura lieu samedi 1er décembre, au moment où l’Eglise rentre dans ce Saint Temps de l’Avent. Avant l’Evenement de l’Incarnation du Verbe ; alors que notre bien-aimé Pape Benoit XVI nous donne une méditation sur l’Espérance chrétienne à travers son Encyclique ‘Spe Salvi’
Du sang innocent versé, par une jeune de 23 ans, pour sa génération. L’offrande d’une vie pour réveiller et susciter une génération de saints, de martyrs. (cf Jean Paul II, Lourdes le 14 aout 1983, lors de la Veillée Mariale , ou encore lors de sa rencontre avec les jeunes en Vendée, en 1996.
Oui, chers jeunes catholiques de France, levez-vous ! Une nouvelle saison spirituelle se vit en France : celle d’une pêche miraculeuse ! Elle se vit à travers le témoignage suprême du martyre pour nombre d’entre nous. La Croix de Jésus est la seule clé qui fera passer le monde dans lequel nous vivons, des Ténèbres à la Lumière. Anne Lorraine est un appel, un cri qui s’adresse à toi : que fais-tu de ta vie? Que fais-tu de ton Baptême? Que fais-tu de ton engagement scout, guide? Quel sens donnes-tu à ta vie? Comment vis-tu tes amitiés? Prépare-toi à faire le don joyeux de ta vie comme prêtre, religieux, religieuse, missionnaire, père et mère de famille… Et, fonce !
Il est impossible de rester purs ou de retrouver la pureté du coeur et du corps, sans une amtié avec Jésus, sans affection envers la Vierge Marie, sans les Sacrements. mais, vous n’êtes pas seuls. Il y a Sainte Maria Goretti ou Laura Vicunia, et tant d’autres, comme aussi Jeanne-Marie Kégelin (18 juin 2004, en la Solennité du Sacré-Coeur de Jésus) Il y a aujourd’hui Anne Lorraine, qui est désormais une puissante intercession pour tous, pour nous obtenir de Dieu que resplendisse dans notre vie cette Béatitude : ‘Bienheureux les coeurs purs… Ils verront Dieu’.
Anne Lorraine – sans attendre le jugement de l’Eglise sur ta personne, auquel je me soumets – j’ose oui, j’ose te demander d’ intercéder pour chacun et chacune de nous ! Nous ne sommes peut-être pas tous appelés au témoignage du martyre de la pureté, mais appelés au témoignage, au martyre de la fidélité à Jésus dans notre monde d’aujourd’hui. Cela, oui. (Cf Jean Paul II – JMJ Rome 2000)
Que ton Enciellement Anne Lorraine, notre soeur aînée dans la foi et le martyre, fasse de nous des témoins de Jésus, des témoins de ‘l’Espérance qui ne déçoit pas, parce que l’Amour de Dieu a été répandu dans nos coeurs, par l’Esprit-Saint qui nous a été donné’. (Rm 5,5)
Entendons au plus intime de notre âme la voix de Jésus me dire : ‘Petit troupeau, ne crains pas. Je connais ta souffrance et ton chagrin. Offre-moi ta peine, car c’est aussi la mienne. Offre-moi ta révolte peut-être face à ce drame, comme je te comprends… Je suis avec toi, ne crains pas… Offre-moi tes blessures, toutes tes blessures : mon Sang versé te lavera et fera jaillir la vie là où le péché a pu te détruire. te renouvellera. Petit troupeau, ne crains pas, je connais mes brebis. Je sais que tu entends, que tu veux entendre ma voix…. ne crains pas, fonce !’.
‘Nous te saluons ô Toi Notre-Dame
Marie, Vierge Sainte, que drape le Soleil
Couronnée d’étoiles, la lune est sous Tes pas
En Toi nous est donné l’aurore du Salut’
Père Hubert Lelièvre, 30.11.2007

 

Homélie Messe Enciellement d’Anne-Lorraine
Homélie pour les obsèques d’Anne-Lorraine SCHMITT
Samedi 1er décembre 2007
Cathédrale de Senlis
Chère famille,
Chers amis
Et vous chers jeunes si nombreux…
Dimanche dernier, Anne-Lorraine prit le RER à Paris pour venir célébrer la solennité du Christ-Roi, avec sa famille, dans cette cathédrale. C’est son évangile que nous venons de réentendre. Par là-même, nous honorons le rendez-vous manqué. Cet évangile prend un relief tout spécial : nous disons à-Dieu à Anne-Lorraine en tournant notre regard vers notre Roi, le Christ, l’Innocent crucifié et ressuscité.
La plupart d’entre nous, nous avons la chance d’être chrétiens. Certes, notre foi ne nous épargne ni la souffrance ni la mort. Cependant, la foi au Christ nous soutient ; elle aiguise notre sens des responsabilités dans un contexte tendu. Nous sommes au pied de la croix. La mort d’Anne-Lorraine résulta d’un acte d’une violence inouïe. L’irréparable fut commis. Face au mal absurde qui dépasse l’entendement, nous avons conscience, avec la famille d’Anne-Lorraine, qu’il nous faudra non seulement nous remettre de sa mort, mais encore nous prémunir contre un autre danger, moins violent mais plus pernicieux : celui de la rancune qui se légitimerait et qui distillerait dans nos coeurs un venin funeste. Le mal ne ferait que redoubler. Dieu merci, nous n’en sommes pas là. Mais nous en appelons humblement au Christ qui a vaincu le mal. Qu’il nous garde tous dans sa paix. Qu’il nous accorde ce supplément d’âme dont nous avons besoin. Quand le mal abonde, il faut que la charité surabonde.
Seigneur Jésus, souviens-toi de nous dans ton Royaume,
toi Notre Roi qui, avant d’être couché dans ton linceul,
enveloppas le monde dans ta miséricorde.
Je me souviens de cette autre page d’évangile. Les disciples traversent le lac de Galilée. Au milieu de la traversée et de la nuit, une violente tempête se lève. Jésus rejoint la barque menacée. Il marche sur les eaux. A l’appel du Christ, Pierre le rejoint, marchant à son tour sur les eaux. Soudain, se laissant fasciner par les vents hurlants et les flots en furie, Pierre commence à sombrer. A l’appel du Christ et dans un sursaut de foi, il tourne son regard vers Jésus et saisit la main qu’il lui tend. De suite, Pierre échappe à l’abîme pour régner avec le Christ sur les éléments déchaînés (Cf. Mt14,22-33). Aujourd’hui, en raison même du drame que nous vivons, nous détournons nos yeux du mal fascinant pour contempler le Christ ressuscité, vainqueur du péché et de la mort. Et c’est être fidèle à Anne-Lorraine que de vivre cette conversion. Elle aimait contempler le Christ et chanter avec nous : « Seigneur, je n’ai d’autre désir que de t’appartenir… » Frères et sœurs, nous ne sommes pas des fils des ténèbres. Nous sommes des fils de la lumière et des frères du Christ ressuscité.
~ ~ ~ Nous gardons d’Anne-Lorraine l’image d’une jeune fille au caractère bien trempé et qui croquait la vie avec gourmandise. Sa vie fut pour nous un cadeau. Nous remercions Dieu de nous l’avoir donnée pour fille, pour sœur, pour amie. Sa vie de femme fut brève mais riche et féconde. Recueillons maintenant son témoignage d’humanité et de foi. Pour ma part, après vous avoir longuement écoutés, je glisse quatre fleurs dans le bouquet d’action de grâces que nous déposerons sur l’autel dans quelques instants.
1. Première fleur. Anne-Lorraine nous laisse le témoignage d’une jeune-femme dotée d’une vie chrétienne profonde et bien en place, nourrie par la Parole de Dieu et l’Eucharistie. Sa vie avait le Christ ressuscité pour fondation et pour clé de voûte ; et l’Esprit de son Baptême et de sa Confirmation pour dynamisme intérieur. Elle fait partie de cette génération Jean-Paul II, façonnée par les Journées Mondiales de la Jeunesse, les récollections et les pèlerinages estudiantins.
2. Deuxième fleur. Anne-Lorraine était l’aînée de sa fratrie et elle le restera. Son indépendance de caractère ne retirait rien à l’amour profond qu’elle portait à sa famille et à l’affection prévenante qu’elle témoignait à ses frères et sœurs, avec un humour parfois décapant. Elle entretenait également des amitiés spirituelles profondes. Jésus est l’Ami par excellence. Il nous dit: « Je vous appelle mes amis, parce que tout ce que j’ai entendu auprès de mon Père, je vous l’ai fait connaître » (Jn15,15). Anne-Lorraine est une amie du Christ. Avec ses meilleures amies, elle partageait le travail, les responsabilités, la fête et la prière. Elle puisait l’amour et l’amitié dans le cœur du Christ. Aussi, nous sentons qu’un lien ineffable et éternel nous unit à elle, par-delà ciel et terre, et pour l’éternité. L’amour est plus fort que la mort.
3. Troisième fleur. Anne-Lorraine nous laisse le témoignage d’une étudiante bien de son temps, brillante, intellectuellement curieuse, artiste aussi. Un trait la caractérisait et faisait notre admiration : sa force de conviction n’avait d’égale que son ouverture d’esprit. Elle ne tombait jamais dans le sectarisme. Dans ce monde et à une époque où nous sentons le besoin urgent et impérieux de témoigner à temps et à contre-temps de notre foi salutaire, nous retenons le savoir-faire d’Anne-Lorraine. Nul n’ignorait ses engagements et sa pratique religieuse. Elle en parlait simplement, avec une étonnante liberté intérieure et de l’humour. Elle rendait compte de ses convictions avec intelligence. Cela a forcé le respect et suscité l’amitié de beaucoup d’entre vous. Et puis elle avait cette curiosité intellectuelle qui la poussait à s’intéresser aux autres qui ne pensaient pas comme elle. Elle vivait en amitié avec des gens très différents ; preuve qu’on n’est pas d’autant plus ouvert qu’on a moins de convictions. Anne-Lorraine nourrissait sa foi par la lecture, la réflexion et les discussions avec son entourage. Elle qui était cultivée, elle avait peut-être à l’esprit cette phrase magnifique de Jean-Paul II : « La foi et la raison sont comme les deux ailes qui permettent à l’esprit humain de s’élever vers la contemplation de la vérité ». Anne-Lorraine avait une foi profonde éclairée par son intelligence, et une intelligence profonde éclairée par sa foi. Elle aurait fait une très bonne journaliste.
4. Quatrième fleur pour terminer. Anne-Lorraine, pourtant mobilisée par des études de haut niveau, savait s’engager au service des autres : dans le scoutisme, auprès d’enfants handicapés et des personnes malades. Tout ce qu’elle faisait, elle le faisait à fond, avec grand cœur et une conscience admirable. « C’est à l’amour que vous aurez les uns pour les autres qu’on vous reconnaîtra pour mes disciples » (Jn13,35). Nul doute qu’Anne-Lorraine fit partie des disciples du Christ.
Que son exemple nous encourage à prendre notre vie de foi à cœur pour vivre en amitié avec tous, tout en témoignant avec intelligence, simplicité et par des actes, que le Christ ressuscité nous fait vivre sur Terre comme au Ciel.
Nous confions Anne-Lorraine à Dieu notre Père. Nous le bénissons pour les 23 belles années que nous avons vécues en sa compagnie. Car son pèlerinage ici-bas aura rendu notre Terre un peu plus belle et notre cœur plus riche.
« Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne »
Jésus lui répondit : « Amen, je te le déclare :  aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis ».
P. Stéphan JANSSENS, Curé archiprêtre