Patrons officiels des JMJ SYDNEY 2008
Elle est Mère et Vierge, le modèle parfait pour toutes les femmes mais aussi pour tous les hommes. Elle est patronne de l’Australie sous le titre de « Secours des chrétiens », et patronne de l’archidiocèse de Sydney et de sa cathédrale St Mary.
C’est à Notre Dame de la Croix du Sud (constellation placée par Dieu aux origines du cosmos au dessus des continents du sud, comme annonce de difficultés mais surtout de salut à venir) que les jeunes pèlerins du monde sont invités à se consacrer dans l’esprit de la devise de JP II « Totus Tuus » (Je suis tout à toi), lors de leur pèlerinage personnel vers la cathédrale lors des JMJ08.
Père des JMJ, le pape Jean Paul II, qui s’est rendu en Australie en 1986 et 1995, continue d’être une source d’inspiration très chère pour cette génération de jeunes qui ressentiront sa présence et feront appel à son intercession pendant les JMJ08. C’est lui qui confia la Croix et l’Icône de Notre Dame à la jeunesse du monde et qui défia le temps en mettant dans ces jeunes sa foi et son espérance, en restant jeune pour toujours, en voyant en eux la présence du Christ et l’avenir de l’Église. 1920-2005
Première béatifiée d’Australie, servante des pauvres et des illettrés, fondatrice des Soeurs de St Joseph. Béatifiée par JP II en 1995 à Sydney, ville qui abrite son sanctuaire dans North Sydney, Mary MacKillop a laissé un incroyable héritage par sa générosité et sa détermination à répondre, dans tout ce continent, à tout besoin, dans la charité du Christ. Le sanctuaire a été le premier lieu visité par la Croix et l’Icône à leur arrivée en Australie, et il sera le point de départ de la marche des pèlerins vers Randwick pour la veillée et la messe de clôture avec le Pape lors du week-end des JMJ08. 1842-1909
Missionnaire, prêtre mariste originaire du nord de Lyon, il subit à 37 ans le martyre sur l’île de Wallis et Futuna. Son meurtrier et tous les habitants de l’île se convertiront peu après. Avant d’être rapatrié, son corps fut exposé pendant deux semaines à Sydney, sur Hunter’s Hill. Il est opportun que St Pierre Chanel, « proto-martyr de l’Océanie », soit patron des seules JMJ ayant lieu dans cette partie du monde, et son exemple pourra aussi inspirer les jeunes à vivre la conclusion du thème des JMJ08: être des « témoins [de Jésus] jusqu’aux extrémités de la terre » (Ac 1,8). 1803-1841
Patron de chacune des JMJ, très aimé de beaucoup de jeunes du monde pour sa personnalité dynamique et sa charité active par amour pour Jésus. Son amour pour le sport, ses amis et les pauvres fait de ce jeune laïc un modèle idéal à proposer aux Australiens. Lors de ses funérailles après une mort précoce (il meurt à seulement 24 ans), des centaines de familles se font connaître pour témoigner de son engagement personnel envers elles, une facette qui était resté inconnue de sa famille car il puisait pour cela dans ses finances personnelles. Sa passion pour la justice sociale en tant qu’étudiant à l’université en fait un héros réel et réaliste pour tout jeune. 1901- 1925
Thérèse de l’Enfant Jésus est aussi patronne officieuse des JMJ. À 24 ans, elle est le plus jeune docteur de l’Église. Patronne des missions et petite carmélite contemplative, elle est l’exemple de la sainteté pour aujourd’hui: reconnaître nos incapacités et faiblesses, pour s’abandonner à Dieu comme un petit enfant à son Père, en accueillant toute circonstance avec confiance comme une grâce, consentant ainsi à se laisser transformer par Dieu Lui-même.
Elle a été pour un temps patronne de l’Australie, où ses reliques sont venues en 2002. 1873-1897
Natif de ce qui est maintenant la Papouasie Nouvelle Guinée, marié et fils d’un chef de tribu de la première génération de catholiques de la région. Catéchiste brillant et intuitif, ce père de trois enfants a été martyrisé pour sa foi dans un camp de concentration japonais à la fin de la deuxième Guerre mondiale, à l’âge de 33 ans. L’empressement de ce jeune homme à témoigner d’une manière particulière comme martyr est un signe de l’engagement indigène des Océaniens à vivre de l’Esprit Saint. 1912-1945
Adolescente italienne, elle refusa de coucher avec un jeune débauché ami de la famille, Alessandro, qui finit par la tuer avec grande brutalité. Fruit de ce sacrifice, le jeune homme se convertit finalement, et, se tint même à côté de la mère de Maria le jour de la canonisation de celle-ci. Martyre ou témoin de la chasteté au XXème siècle, Maria offre un exemple simple mais extraordinaire de la victoire puissante du Christ dans un monde qui a si grand besoin d’un tel témoignage. 1890-1902
Soeur polonaise, elle est appelée par Jésus à devenir l’apôtre et la secrétaire de la Miséricorde de Dieu, enseignant comment être miséricordieux envers son prochain et exprimant de manière renouvelée le plan inimaginable de la Miséricorde de Dieu pour le monde. Elle meurt à 33 ans, laissant son Petit Journal, une lecture spirituelle pour notre époque, porteuse d’un message extraordinaire pour tous. Elle est la première sainte canonisée du troisième millénaire. 1905-1938
Agnes Gonxha Bojaxhiu est née à Skopje, de parents albanais. Alors religieuse missionnaire et enseignante à Calcutta en 1928, elle consacre sa vie au service des pauvres. En 1950, elle fonde la Congrégation des Missionnaires de la Charité. Par son service auprès des hommes abandonnés de tous, les plus pauvres d’entre les pauvres, Mère Teresa a vécu la charité en actes de façon radicale. Trouvant dans la prière la source même de la compassion du Christ, et consciente même dans la nuit spirituelle de n’être comblée que par Dieu, Mère Teresa a choisi le bonheur véritable en donnant tout jusqu’au bout, ne possédant rien pour être libre d’aimer Dieu et de servir d’abord ceux qui ne sont pas aimés. 1910-1997